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Dansle cadre des cours de géographie sur les métropoles, les élèves de 6ème ont imaginé la ville de demain en produisant des maquettes et en respectant certains critères Auniveau des espaces, la corrélation habituelle entre une classe de 5e A avec une pièce de 50 m2 qui ferait office de salle de classe quotidienne n’existe donc pas. Nous avons alors élaboré une proposition mettant en avant un grand hall qui permettrait d’organiser des activités festives. C’est un lieu en plus, pour lequel on a poussé les murs et surtout pour lequel Réaliserun plan de maison gratuit. Logiciel pour maison. Plan 3d gratuit facile en ligne. Logiciel conception maison 3d. Logiciel pour faire plan maison. Logiciel d aménagement LesCM1 ont réalisé des maquettes en lien avec un projet réalisé par les classes de sixième. Le scénario est le suivant: la montée des eaux entraîne un changement dans l’organisation des villes. Les CM1 ont donc imaginé Uneville qui s'inspire de la nature. Bienvenue dans la ville de demain! Du 16 au 23 mai 2014 à l'Onde, Théâtre Centre d'Arts de Vélizy-Villacoublay : « Ville biomimétique, ville de demain » À l'heure où l'urbanisation cristallise les défis environnementaux et où s'effectue une prise de conscience de plus en plus aiguë des impacts, du poids et du rôle de nos cités, les villes se Recherche Site De Rencontre Tres Serieux. Que nous les appelions smart, intelligents, futures, durables, le territoire, la ville, le quartier se réinventent... Comment percevoir la transformation numérique qui nous submerge tous dans les entreprises, les collectivités... ou dans notre vie de tous les jours en tant que citoyens ? L’objectif de ces villes futures est-il de développer des outils de planification urbaine grâce aux données pour mieux penser la ville de demain ? Faut-il penser l’outil numérique comme source d’information ou d’aliénation des habitants ? La création urbaine, l’action publique, le renouvellement urbain, passent-ils par ces nouveaux outils ? Comment imaginer le devenir d’un territoire et des gens qui le composent qu’ils soient habitants, passagers, utilisateurs... ? A l’instar de la loi d’orientation sur les mobilités, toutes les réponses à ces questions sont réfléchies au fur et à mesure que les problématiques autour de l’exploitation des données arrivent. Nous ne pouvons que constater que sur ces points, nous ne sommes capables pour le moment de ne penser qu’en réaction » plutôt qu’en anticipation » alors que le principe même de l’utilisation des grandes données a pour but de nous permettre de modéliser des actions, prédire des comportements et de prendre les meilleures décisions. Ces décisions qui, dans le monde de la fabrique de la ville, se prennent pour plusieurs décennies...La donnée est une matière première de la ville, elle est plurielle, elle est issue de différentes sources, elle est ouverte ou ne l’est pas, mais surtout, elle a besoin d’être gouvernée. Dans le domaine de l’immobilier, la donnée est dorénavant partout, nous pourrions la classer en deux grands types. Le premier type est la donnée environnementale, qui concerne le bâtiment lui-même signature numérique du bâtiment BIM, données de fonctionnement et consommation des bâtiments, développement de services au sein d’une typologie de bâtiments... Le second grand type de données, et certainement celui sur lequel nous avons le plus de recul en terme de statistiques, est celui de la donnée économique nombre et prix des transactions, prix des loyers.... Cette deuxième typologie de données dorénavant disponibles est celle qui fait aussi le plus évoluer la filière établie. La blockchain par exemple renouvelle et réinterroge la filière toute entière autour des tiers de confiance en produisant des certificats qui raccourcissent les circuits. De même, l’automatisation des outils, la digitalisation des processus actes notariés par exemple font évoluer les métiers. L’économie collaborative rendue possible grâce à la plateformisation » d’un grand nombre de données impacte aussi les métiers, car il désintermédie les professionnels, donnant le pouvoir aux l’ouverture des données n’est pas une fin en soi. Un territoire comme la Métropole de Lyon a mis en place depuis 2012 une plateforme de circulation des données sur le territoire Cette plateforme n’a de sens que par l’usage que l’on en fait, c’est-à-dire par les services qui sont développés à partir de ces jeux de données rendus accessibles. Les entreprises détentrices de données sont des partenaires privilégiés des collectivités publiques, c’est dans cette démarche partenariale que s’inscrit par exemple la plateforme de la Métropole de Lyon depuis sa création, tout en ne fragilisant pas ces mêmes entreprises à l’heure où des données sensibles pourraient être ouvertes. Au-delà des enjeux de collecte, de stockage, de traitement des données de la ville, il devient aussi nécessaire de faire se parler » ces données, c’est à dire de les rendre interopérables. Qu’il s’agisse de bâtiment résidentiels, tertiaires ou industriels, la finalité de toutes ces opérations autour des données est bel et bien de décider de l’action à mener mais aussi de prédire les comportements techniques et la circulation de ces données n’est pas sans risque pour la ville. Aujourd’hui ce risque ne vient pas du territoire lui-même, ni même du niveau national, mais il provient plutôt des géants du numérique, qui eux ne sont pas des spécialistes de l’urbanisme de nos villes mais de l’exploitation des big pourraient s’imposer comme des challengers sérieux de nos collectivités mettant en péril le service public rendu aux concitoyens. Nous pouvons aujourd’hui citer les calculateurs d’itinéraires qui tendent à ne pas respecter des zones protégées écoles, zones faibles émissions, ... mais aussi et pour revenir vers le domaine de l’immobilier, le développement de plateformes comme AirBnB qui rendent difficile la collecte de la taxe par les villes alors que ces entreprises dites disruptives » développant ces nouveaux services sont bien dans le même temps des utilisateurs des infrastructures de la cette data-géo-politique » est-ouest/américaine-chinoise, il est bien sûr nécessaire de saisir les opportunités de création de valeur pour les citoyens et de création de valeur économique pour nos entreprises. Ainsi les grands groupes acteurs de la ville se trans- forment et mûrissent la potentialité de la donnée qu’ils possèdent et les jeunes entreprises, comme les startup, développent des services en croisant différents types de données. Un outil comme le TUBA Tube à expérimentations urbaines impulsé en 2014 par la Métropole à partir de sa plateforme de données et construit en partenariat avec ces différentes natures d’acteurs a pour objectif d’accompagner l’innovation et les phases d’expérimentation de ces nouveaux services numériques en privilégiant le croisement des données et le lien avec les citoyens. L’innovation autour des données peut s’inscrire dans des approches plurielles, soit autour d’un besoin exprimé, on parle d’innovation bottom up », soit en recherchant en top down » le potentiel de jeu de données ouvertes en imaginant des cas d’usages l’objectif est que les services développés profitent aux citoyens et permettent aussi d’améliorer l’action potentiel d’innovation est illustré dans le domaine de l’immobilier par deux entreprises fondées sur l’utilisation des données environnementales et économiques. L’une, Futurmap rend disponible et exploite les données des bâtiments en produisant des plan 3D et des services de cartographie des bâtiments, et la seconde, Home In Love s’intéresse plus à la donnée économique intégrée très en aval, proche des 2015, Futurmap s’est développé avec l’ambition de créer le socle 3D de la ville intelligente. Le terme de Smart City est utilisé ici sous différents aspects, Futurmap part du principe que pour rendre une ville plus smart », une représentation en 3D de l’environ- nement, des infrastructures et des bâtiments est nécessaire pour y développer de nouveaux usages numériques. A travers quatre pôles, Futurmap propose la synthèse de réseaux enterrés en 3D et leur exploitation sur le Web, la création de maquettes numériques BIM pour le bâtiment, la numérisation à grande échelle des infrastructures routières et ferroviaires et la production de modélisation 3D à l’échelle d’un territoire. Ces services sont basés sur des données acquises par des scanners laser statiques, mobile mapping » ou des données disponibles en open data données ouvertes par les villes ou rendues accessibles par des collectifs. Avec l’avènement des technologies d’acquisition 3D, le traitement des données géographiques devient un enjeu crucial pour les collectivités et les entreprises pour planifier les rénovations, construire de nouveaux quartiers ou imaginer des plans de mobilité par réussir leur mobilité, les personnes doivent confronter leurs attentes et leurs aspirations à un nouveau territoire au cours d’un processus complexe d’ entrée en territoire » qui nécessite de mettre en œuvre des compétences que chacun est loin de maîtriser. Si la mobilité n’est pas un but en soi, elle peut constituer l’un des leviers de la lutte contre le chômage et favoriser la situation de certains individus sur le marché du travail, qu’ils soient ou non en emploi. Les personnes en quête d’un logement et encore plus ceux en mobilité géographique lointaine sont confrontés à trois défis savoir quoi chercher, savoir où chercher, et savoir comment de ces étapes met en jeu leur capacité à faire de la mobilité une opportunité pour les salariés et pour les entreprises. Pour répondre à cette problématique, Home in Love a créé une aide à la mobilité géographique des collaborateurs d’entreprises, pour accompagner dans l’organisation de la vie personnelle les collaborateurs souhaitant déménager pour se rapprocher de leur entreprise dès leur offre d’embauche ou de mutation. L’innovation numérique repose sur la recherche, l’analyse et la mise à disposition de données collectées en fonction du projet de la personne afin de trouver le logement idéal. La recherche de données sur les environnements de vie passe par la réutilisation des villes, des données environnementales comme la plateforme INSEE en la croisant aux données privées, comme la disponibilité des biens locatifs par exemple. Les outils numériques développés permettent à la personne de se projeter dans un nouveau territoire, et donc de faire évoluer son projet de mutation professionnelle mais aussi d’être accompagné dans ses prises de décision sur le choix final du logement dé nitif. Cette innovation numérique est accompagnée d’une double innovation sociale car elle est aussi proposée aux alternants et tous nouveaux embauchés au même titre que la mutuelle ou tout autre service mis en place dans l’institution. De plus ce service est pris en charge par les cotisations des entreprises à Action Logement au travers des dispositifs deux exemples illustrent très bien le champ des possibles de l’utilisation des données du bâtiment/logement vers la ville et la façon dont les filières se transforment grâce à leur capacité à innover. Mais alors que les outils numériques prennent de plus en plus de place dans la construction de la ville, il paraît aussi essentiel de penser l’Humain en son ville est espace de vie mais aussi de rencontres, fourmilière regroupant des individualités qui échangent et se rencontrent, par volonté ou nécessité. Il est couramment admis que la révolution numérique que nous vivons actuellement est au cerveau ce qu’a été la révolution industrielle du XIXème siècle au muscle... Rendez-vous donc dans quelques décennies pour en analyser les conséquences, externalités positives ou négatives comme l’a été la révolu- tion industrielle pour nos aînés...smartcity data immobilier observatoire innovation villeintelligente services citoyens mieuxvivre experimentation bigdataArticle écrit et publié pour les 50 ans du CECIM. Pour en savoir plus Les CM1 ont réalisé des maquettes en lien avec un projet réalisé par les classes de sixième. Le scénario est le suivant la montée des eaux entraîne un changement dans l’organisation des villes. Les CM1 ont donc imaginé comment adapter les infrastructures à ce bouleversement climatique et ont réalisé la maquette d’une ville du futur. Cela a été fait en lien avec un travail en géométrie sur les solides. Voici les photos des maquettes et un lien vers l’exploration de la maquette des CM1C qui ont réalisé un Genialy pour légender la maquette des conceptions innovantes face aux enjeux La ville du futur fait rêver. D’ici à une trentaine d’années, comment vivrons-nous ? Les espaces urbains auront-ils réussi à muter pour atteindre une alchimie parfaite avec l’environnement, les villes seront-elles plus résilientes ? Les politiques urbaines intègreront-elles des dimensions sociale et environnementale en constante évolution ? Autant de questions dont la réponse nous parviendra certainement avec le temps, mais auxquelles nous pouvons nous essayer à répondre dès maintenant. Nombreux sont les architectes et les urbanistes imaginant d’ailleurs déjà la ville du futur 2050. Quelques architectes visionnaires sur la ville du futur 2050 Vincent Callebaut En matière de ville du futur, l’architecte Vincent Callebaut tire constamment son épingle du jeu, notamment du fait de la multiplicité de ses projets d’envergure. Une exposition “Villes 2050” a même été tenue en 2018 au parc du Futuroscope pour présenter 19 des projets dudit architecte sur 50 déjà réalisés ou en cours, environ. Parmi les projets architecturaux de Vincent Callebaut La Tao Zhu Yin Yuan, une tour à usage d’habitation principalement et occupant environ 50 000 mètres carrés. Sa structure bioclimatique et sa consommation 2 fois moins élevée que les autres projets de ce type représentent ses particularités, une bonne idée de ce à quoi pourraient ressembler les nouvelles constructions dans la ville du futur 2050. The Gate, au Caire. Ici, 1 000 appartements, commerces et bureaux sur plus de 450 000 m² de superficie ainsi que de multiples panneaux solaires et une facture énergétique diminuée de 40 % par rapport à ses homologues. La Rainbow Tree ou “arbre arc-en-ciel » aux Philippines. Sur 32 étages, cette tour modulaire en bois massif est composée de plus de 30 000 plantes, un véritable puits de carbone pour un bâtiment à empreinte environnementale positive. Paris en 2050, par Vincent Callebaut A l’image des autres projets de Vincent Callebaut, le projet Paris Smart City 2050 se veut une version plus intelligente et plus verte de la capitale, notamment par la conception de 8 prototypes de tours économes en énergie et bioclimatiques. On parle bien évidemment de tours dépolluantes et solaires permettant de lutter durablement contre le phénomène d’ilots de chaleur star propose la création de corridors écologiques, de façades à base d’algues vertes pour permettre de capter le CO2 de l’air ambiant et de le stocker, de parcs verticaux, de tours maraîchères et de balcons potagers, de ponts paysages alimentés par des éoliennes et des hydroliennes… Est prévue avec ce projet une réduction de 75 % des émissions de gaz à effet de serre de la capitale. Un Paris 2050 qui fait indéniablement rêver, tant par son caractère architectural que par son potentiel bioclimatique. Norman Foster Cet architecte de renom se distingue notamment par ses conceptions étonnantes associant à la perfection innovation et dimension écologique. Il est considéré comme certains comme un précurseur en matière d’architecture high-tech et a d’ailleurs reçu pour ses projets plus de 300 prix et récompenses. Pour lui comme pour les autres architectes urbanistes, la ville de demain se pense aujourd’hui, avec notamment Apple Park Cupertino, siège social de la célèbre marque, L’Hôtel de ville de Londres, Hearst tower New-York, premier building écologique, partant de l’extension d’un bâtiment historique existant. Soulignons qu’une grande partie de ce bâtiment provient de sources recyclables. Des modèles durables déjà implantés dans nos villes Des airs de 2050 se perçoivent déjà aujourd’hui, dans quelques villes un peu partout dans le monde. Europe du Nord, Asie… En Corée du Sud dans la ville durable de Songdo, on compte déjà 40 % d’espaces verts et quasiment aucune voiture. Hong-Kong compte quant à elle de plus en plus d’ilots urbains autosuffisants en énergie et l’agriculture urbaine y tient également une place travers le monde, les réseaux de transports en commun s’étoffent et évoluent vers une énergie verte. Des systèmes de gestion des déchets souterrains performants apparaissent. Et que dire des innovations constatées en matière d’habitat écologique et d’intelligence urbaine ? Tout cela fera sans conteste partie de la ville du futur. Pour 2050, il s’agira de faire évoluer les modèles durables d’écoquartiers à l’échelle de la ville, pour créer un écosystème urbain global autosuffisant. La vie en 2050 En France et à l'étranger, des objectifs clairs Penser la ville du futur 2050 ne répond pas tant à un besoin sociétal ou architectural mais plutôt bel et bien à un enjeu climatique fort. La crise environnementale actuelle nous amène tous à repenser nos modes de consommation mais également la façon dont nous nous déplaçons et dont interagissons au sein des espaces urbains. Ceux-ci doivent donc se réinventer. D’ores et déjà, les multiples sommets à vocation environnementale ont fait émerger des objectifs clairs pour 2050 et notamment, celui de la neutralité carbone pour la France. Quelques enjeux de la ville du futur 2050 L’un des enjeux principaux des villes actuelles et futures sera de refroidir les espaces urbains pour une meilleure qualité environnementale notamment. Il s’agit de remplacer les îlots de chaleur par des ilots de verdure, une verdure qui s’invite en ville également pour des raisons liées à la crise environnementale actuelle et qui n’a pas seulement vocation à la dépolluer mais aussi à permettre à la ville de cultiver des denrées. Les fermes verticales sont d’ailleurs communes à tous les projets urbains futuristes pour mobilité verte permettra également de refroidir les villes du futur en évitant de rejeter des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. En France, le secteur des transports est responsable de 31 % des émissions de gaz à effet de serre du quant à lui, se voudra bioclimatique et connecté pour des dépenses énergétiques minimes voire nulles. Publié le 12 avril 2018 Aménagement et foncier, urbanisme, Cohésion des territoires A l'heure où le programme Action coeur de ville consacre la fonction de directeur de centre-ville, comment se construit la profession de “manager de centre-ville” ? L'aperçu des formations en projet pour ce type de postes permet de dessiner le profil type de cette profession en devenir. Alors que certains acteurs territoriaux s'autorisent à constater la torpeur du monde des unions commerçantes - on en compterait moins d'une cinquantaine actives à Paris, pour quelques 250 associations enregistrées -, la profession de “manager de centre-ville”, pour sa part, semble prospérer. Assiste-t-on à un renouveau de l'animation des centres-ville, vers un modèle plus dirigiste et moins collégial ? Qu'en est-il aujourd'hui de cette profession et ses voies d'accès ? Un métier dans la lignée des unions commerciales Le Club des managers de centre-ville et de territoire CMCV compte pas moins de 250 managers en activité, parmi lesquels sont distingués trois profils selon le niveau de complexité de leur intervention territoriale. Le "manager de commerce" a une mission opérationnelle d'animation et de promotion, au sein des unions commerciales, dans une posture de coordination. Le "manager de centre-ville" assure, en complément des missions du manager de commerce, la fonction stratégique d'interface avec les services de la collectivité il dispose à ce titre de leviers d'action étendus, notamment en matière de communication. Enfin, le "manager de ville et de territoire" est chargé d'une fonction d'expertise et de conseil en faveur de la dynamisation du tissu commercial ; il assume un leadership sur l'ensemble des acteurs associés à la réflexion stratégique. Le CMCV inscrit les métiers du management de centre-ville dans le prolongement de l'intervention des unions commerçantes, dont il appelle à la professionnalisation “en permettant que des membres du bureau d'une union commerciale puissent se faire former en utilisant leurs fonds de formation propres” - une piste qui s'inscrit parmi les 10 recommandations du CMCV. Les managers de centre-ville doivent cependant aborder l'ensemble des problématiques urbaines, au delà d'une perspective strictement commerçante. C'est pourquoi, selon Robert Martin, président du CMCV, la mutualisation du poste de manager entre une collectivité et la CCI n'est pas souhaitable de nombreux exemples peu concluants d'une telle mutualisation prouvent que le décalage de responsabilité et de mise en action, dans le cas d'une gouvernance binaire, est trop important. Passer du manager au développeur Pour Patrick Vignal, président de l'association Centre-Ville en mouvement et député de l'Hérault lire notre interview, il y a urgence à transformer le rôle de manager en celui de développeur. En d'autres termes passer de l'animation - d'inspiration associative - à la supervision - plutôt inspirée du manager de centre commercial, issu des milieux du marketing et du “retail”. Cette évolution de la profession passe selon lui par la combinaison de trois compétences le savoir-faire d'un urbaniste, afin de dialoguer avec les collectivités, celui d'un financier, pour être en mesure d'attirer des franchises de rayonnement métropolitain ou de capter des financements européens, et enfin celui d'un sociologue, à même de “créer un discours qui attire en ville”. Pour autant, Patrick Vignal ne réfute pas le caractère essentiellement collégial du développement des centres-villes il revient au développeur de centre-ville de faire le lien entre les acteurs de sa revitalisation. En ce sens, le poste peut tout à fait être mutualisé entre plusieurs centres-bourgs, voir à l'échelle d'un département ou d'une région, par exemple avec la CCI. Des parcours de formation dédiées attendus dans les prochains mois Le CMCV projette l'ouverture, dès la rentrée 2018, d'un programme de formation aux métiers du management de centre-ville, décliné selon les trois profils décrits ci-dessus. Cette formation, fruit d'un partenariat avec le Conservatoire national des arts et métiers le Cnam, sera assurée par des experts ayant déjà développé une pratique opérationnelle, sur le format de cours du soir, en ciblant chaque année 20 à 25 futurs managers. Ces derniers pourront être recrutés sur la base d'une formation ou d'une expérience en urbanisme, en immobilier, ou bien dans les mondes du commerce et de la grande distribution. Le programme initial, dispensé à Paris, pourrait être décliné avec des formations courtes dans les antennes du réseau Cnam. Parallèlement, l'association Centre-Ville en mouvement prévoit d'initier début 2019 une formation professionnelle avec les facultés de Montpellier et de Caen. La maquette des cours - encore en cours d'élaboration par des professionnels - a précisément vocation à combiner les compétences clés de l'urbanisme, de la finance et de la sociologie. Nous avons beaucoup de savoir-faire mais nous avons aussi beaucoup de mal à le faire savoir. » Ces mots résument à eux seuls l’ambition de tout un milieu, celui de l’artisanat. Et cette ambition n’en devient que plus concrète quand le lycée des métiers du bâtiment LMB de Felletin accueille et participe à la réalisation des deux maquettes de Notre-Dame de Paris impulsée par la région Nouvelle-Aquitaine et son président Alain Rousset. Cet objectif d’attirer les jeunes et les moins jeunes vers les métiers du bâtiment passe par des actes spectaculaires comme celui-ci. Il faut employer les grands moyens. » Alain Rousset au centre, président de la Région Nouvelle-Aquitaine a initié le projet Notre-Dame. Un lieu symbolique de l’école régionale du patrimoine De grands moyens également financiers, en témoigne l’enveloppe de 46,4 millions d’euros, annoncée en avril 2019, pour réaliser des travaux sur l’établissement creusois. Un investissement concrétisé, ce lundi 7 décembre, par la pose de la première pierre d’un futur tiers lieu devant le lycée. Ce n’est pas seulement de la réhabilitation, c’est un nouveau lycée que nous voulons. On a besoin de bâtir ce lycée pour le rapprocher du monde de l’entreprise et de la formation. On a besoin de témoigner, qu’aujourd’hui, un lycée au cœur de la Creuse peut-être attractif pour des Stéphanois, des Lyonnais ou des Parisiens. » Alain Rousset Président de la Région Nouvelle-Aquitaine Outre l’aspect technique, il en va aussi de la symbolique pour appuyer le statut du LMB de Felletin, fraîchement nommé incarnation de l’école régionale du patrimoine. Celle-ci a pour mission d’assurer la promotion de l’ensemble des filières de la rénovation et de la restauration du patrimoine classé et du patrimoine bâti. Les ateliers du LMB de Felletin vont connaître une restructuration dans les prochaines années. Le genre de choses qui nous font vibrer dans notre métier » Labellisé campus des métiers et des qualifications construction durable et éco-réhabilitation », le lycée felletinois sera donc le porte-étendard d’un ensemble de sites de formation ayant pour vocation de maintenir en état le patrimoine de la région mais aussi d’ailleurs, en témoigne le projet Notre-Dame. La Région investit 46 millions d'euros au LMB de Felletin Creuse pour faire quoi ? Et, pour les professionnels de demain, travailler sur ces chantiers relève d’un certain accomplissement personnel. C’est toujours super gratifiant de se dire qu’on va pouvoir travailler sur tel édifice ou tel bâtiment emblématique d’une ville. On a peut-être moins de liberté car il faut respecter l’histoire et le style de la structure mais, franchement, c’est le genre de choses qui nous font vibrer dans notre métier. » Jeanne Simonneau Future vitrailliste Des travaux pour une nouvelle dimension Pour mener à bien ce projet et ainsi entrer dans une nouvelle dimension, le LMB va connaître plusieurs travaux, financés par la Région, sur ses fondations. L’internat sera le premier à être modifié via un regroupement des chambres dans un même bâtiment dès le début de l’année 2021. La piscine et le cinéma feront l’objet d’une modernisation tandis qu’un hébergement pour des publics majeurs devrait être aménagé. Les élèves pourront associer la théorie et la pratique dans un même lieu. Mais le chantier le plus important concerne la restructuration des ateliers, comme le précise Frédéric Rivet, chef du service maîtrise d’ouvrage à la Région Nouvelle-Aquitaine. Aujourd’hui, on peut voir que tous les lycées professionnels tentent de rapprocher les salles de cours des ateliers. C’est aussi l’objectif à Felletin pour faciliter le passage de la théorie à la pratique tout en conservant le volume déjà construit. Nous sommes sur une architecture “patrimoine XXe siècle” donc nous ne toucherons pas à l’enveloppe. L’idée est d’avoir un maître d’œuvre pour l’été puis il devrait y avoir dix-huit mois d’études donc les travaux ne débuteront pas avant 2023. » Frédéric Rivet Chef du service maîtrise d'ouvrage à la Région Nouvelle-Aquitaine Respectueux de son patrimoine matériel et soucieux du patrimoine de sa région, le lycée des métiers de Felletin entame donc une nouvelle mue lui permettant, à terme, de devenir une référence dans la rénovation et restauration d’édifices emblématiques et historiques. Le Lycée des métiers du bâtiments ambitionne de devenir le "lycée du futur" à Felletin Creuse Rien de plus normal pour un lycée de Creuse, territoire où sont nés bon nombre d’artisans, souvent maçons, dont le principal fait d’armes est d’avoir bâti certaines merveilles architecturales des plus grandes villes de France durant plusieurs siècles. C’est ainsi la transmission d’un autre patrimoine et celui-ci est culturel. Photos Bruno Barlier Texte Alix Vermande

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